BOBOK_(Théâtre) – Mise en scène et adaptation : Christian Rätz (Mixage surround live)

 

Bobok – Projet théâtre de Christian Rätz (Mixage surround live)

 


Équipe :

Mise en scène et adaptation : Christian Rätz
Jeu : Laurent Dolci
Espace sonore :
Romain Muller (Studio )
et Xavier Fassion
Lumières : Michel Nicolas


Avec les voix de :

Lebeziakov (bureaucrate) : Sébastien Dubourg
Alexandre Dimitri Piervoïdov (Général) : Xavier Boulanger
La commerçante : Margot Chan
Nastasia Philippovna : Blanche Giraud Beauregard
Baron Piotr Petrovitch Klinievitch : Jean Lorrain
Athanase, le jeune homme malade : Xavier Fassion
Andreï Yvanitch, le chanteur d’opéra : Riccardo Di Napoli
Le conseiller d’état Vassili Rafine : Gabriel Micheletti
La jeune fille Lenotchka : Kalyani Meyer


Le projet : 

Bobok, la nouvelle de Fiodor Dostoïevski, est une histoire fantasmagorique de cimetière, extravagante et quasi surréaliste où les morts revivent sous terre et constituent un nouveau microcosme social mettant à bas la hiérarchie du monde d’en haut.
Les grands thèmes dostoïevskiens sont tous présents, depuis la douleur et l’angoisse métaphysique jusqu’au problème de l’abolition de tout impératif moral, du « tout est permis ».
Le narrateur de cette histoire, est un écrivain raté en marge de la société, au seuil de la folie. Par sa conscience aiguë et douloureuse il voit et entend des choses inaccessibles par le monde qui l’entoure.
La nouvelle montre une sorte de banquet fantastique et carnavalisé au cours duquel chacun pousse ses opinions, règle ses comptes, où la provocation se dévoile librement et sans restriction.
Les discours d’outre-tombe, les dialogues des morts sont du genre audacieux et débridés, ils sont toutefois marqués par la légèreté et l’humour.
Cette situation apparemment tragique se transforme vite en joyeuse bacchanale où d’un seul coup tout semble permis : envolées les hontes, les oppressions et la hiérarchie sociale. Comme dans un rêve, au moment le plus paroxystique de cette bouffonnerie, tout va prendre fin à la suite d’un simple éternuement.

 

 

 

Share