MARCEL LOEFFLER_Anthologie

Enregistrement Marcel Loeffler – Anthologie

Un extrait de cet album est disponible dans l’onglet playlist – morceau numéro 32

 


L’équipe :

Musiciens
Marcel Loeffler • Accordéon
Cédric Loeffler • Guitare
William Brunard • Contrebasse
Julien Pidancier • Violon
Lisa Doby • Chant
La Philharmonie de Poche sous la direction de Pierre Hoppé

Production : Giro Music & Marcel Loeffler
Distribution : InOuïe distribution   –   contact@inouiedistribution.org

Techniciens
Romain Muller : Prise de son / mixage @ Studio
Sauf 4 : Jaki Koehler
10 et 14 : Fabrice Planchat avec la participation de Jean-Christophe Garzia et Pierre Hoppé
JB Juszczak : Editing @ Studio 
Pieter de Wagter : Mastering @ EQuus Studio
Emmanuel Viverge : Photographie
Nicolas Specht : Artwork


Le projet :

Issu d’une famille d’immenses artistes manouches d’Alsace, Marcel Loeffler est né pour vivre pleinement la musique.
C’est un musicien à l’image de son instrument, l’accordéon, connu de tous et pourtant toujours à redécouvrir.
Il n’a que cinq ans lorsque son père lui offre pour Noël, son premier piano à bretelles. Doté de l’oreille absolue, l’enfant apprend vite.
Aujourd’hui, dit-il, « l’instrument fait partie de moi, c’est une extension ».
Le nom de Marcel Loeffler est associé à tous les visages de l’accordéon, du swing manouche au bal musette, du jazz au gospel, du tango au classique – de Gershwin à Ravel. Sur scène depuis l’âge de dix ans, aux côtés de son père guitariste et de son frère batteur, Marcel Loeffler puise son énergie dans les échanges avec le public et les musiciens rencontrés.
Compagnon de route de Mandino Reinhardt, l’accordéoniste a joué avec les exceptionnels Bireli Lagrène, Marcel Azzola, Angelo Debarre… Vingt ans après sa publication, l’album Note manouche réalisé avec Mandino a été réédité par Frémeaux ; les deux solistes l’ont tourné dans le monde entier, l’exportant jusqu’au Japon.
Marcel Loeffler a su faire oublier le passage du temps en le remplaçant par autant de rencontres, de concerts, de projets et de disques.
Transcendant une tradition dont il est l’héritier, l’accordéoniste-compositeur pratique une musique sans frontière, ouverte à toutes les influences.
Car pour lui, « il n’y a pas de mauvaise musique, il n’y a que des mauvais musiciens ». Et d’ailleurs quand il sature, Marcel réécoute Bach ou Mozart « pour se réconcilier aussi avec la vie en général ».
Le mélodiste inspiré a poussé son instrument au maximum, refusant de se laisser enfermer dans une virtuosité stérile, il a développé un phrasé, un rapport à l’accordéon digne des plus grands instrumentistes tels que Wayne Shorter ou Charlie Parker.
Liberté d’écriture, sens de la mélodie, sonorités splendides, swing contagieux sans emphase, générosité, Marcel Loeffler s’est libéré des carcans pour inventer son propre style.
À 63 ans, l’homme continue de transmettre son expérience et son art ; son fils Cédric, guitariste, joue à ses côtés en attendant d’être rejoint par Tanjy son petit-fils de neuf ans à qui il apprend l’accordéon. Chez les Loeffler, la musique c’est le souffle de la vie.
Avec Anthologie, Marcel Loeffler émancipe encore son art et enjambe allègrement les frontières.
Plus que jamais ses nouvelles compositions démontrent que toutes les aventures
sont possibles à la lisière du swing manouche, du jazz, du gospel et du classique.
Entouré de son fils, Cédric à la guitare, de Julien Pidancier au violon et de William Brunard à la contrebasse, l’accordéoniste alsacien emprunte ces chemins avec une élégance
incomparable, mélange de virtuosité, d’imagination musicale, de simplicité chaleureuse – alliés à une forme de sagesse qui l’a protégé dans son cheminement à travers les modes.
De l’hommage à Marcel Azzola au concerto de Bach, Anthologie tisse en quinze titres, un lien unique entre harmonies, émotions et inspiration.
L’onirisme de Rêverie, la mélancolie touchante de Pont de pierre contrastent avec le blues chanté par Lisa Doby – You brought back my summer time.
Anthologie, c’est aussi une traversée, une manière de regarder dans le rétroviseur de ces dix dernières années riches en projets et rencontres.
L’accordéoniste nous en livre la quintessence en suivant deux voies plus intimes ayant trait, l’une au classique, l’autre à la transmission.
L’originalité des pièces écrites pour l’Orchestre philharmonique de Poche et gravées pour la première fois, de celle dédiée à son petit-fils, Tanjy, témoignent d’une grande liberté inscrite aussi dans la tradition de Django.
Aujourd’hui, Marcel Loeffler par ses curiosités multiples, la générosité et ses amitiés avec tant de musiciens de toutes générations offre le visage d’une harmonie épanouie qui livre autant de scènes musicales d’anthologie.

 

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