DULCIS MELODIA_Arte concert @ Dominicains

Enregistrement Dulcis Melodia – Arte concert @ Les Dominicains 

 


Le projet :

Dulcis Melodia aux Dominicains de Guebwiller, Haute-Alsace
Souffle nouveau dans la musique strasbourgeoise du XVIIe siècle

L’ensemble Dulcis Melodia travaille à la redécouverte de la musique baroque rhénane.
Sa nouvelle création s’axe sur la musique strasbourgeoise du XVIIe siècle, moment où l’Italie fait souffler un vent créateur sur toute l’Alsace. Une musique qui s’accordera à merveille avec le cadre atypique du couvent des Dominicains de Haute Alsace, à Guebwiller, dans le Haut-Rhin.

C’est probablement une volonté de faire sortir la musique baroque d’un « système » apparemment établi qui provoqua la création de l’ensemble Dulcis Melodia en 2007. Un très fort désir de travailler dans un cadre à la fois souple et rigoureux fixa d’emblée une méthode de travail basée avant tout sur la mise en valeur des répertoires abordés, toujours puisés dans l’immense corpus des compositeurs « oubliés »

Bien ancré dans sa région de coeur – l’Alsace – Dulcis Melodia se lance actuellement dans la remise en valeur de la musique baroque rhénane, un répertoire totalement négligé de nos jours, mais qui se révèle être d’une inestimable richesse.

C’est dans ce contexte que Dulcis Melodia nous propose une nouvelle création axée sur la musique strasbourgeoise du XVIIe siècle, au moment où l’Italie fait souffler un vent créateur sur toute l’Alsace. Au centre de ce programme qui s’articule autour de la voix et d’instruments à vent (dont le cornet à bouquin qui connaît alors ses heures de gloire) on découvrira, dans une alternance subtile de timbres, 2 recueils très intimement influencés par l’Italie : Sacrarumlaudum (1643) de David Thoman, recueil strasbourgeois constitué de motets (essentiellement à deux voix) très directement inspirés par les œuvres italiennes de l’époque (Alessandro Grandi en particulier); « Codex Rost » de Franz Rost, recueil qui rassemble des pièces allemandes et surtout italiennes, dont une grande partie sont anonymes (certaines étant probablement composées par Rost lui-même).

L’association de ces deux auteurs – parfaitement contemporains et complémentaires – donnera aux auditeurs l’occasion de découvrir toute la fraîcheur d’un répertoire inédit parmi les plus précieux de l’art rhénan.

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